La loi Toubon
La loi Toubon, du nom du Ministre de la Culture de l’époque, est destinée à protéger le patrimoine linguistique français.
Ses objectifs sont l’enrichissement de la langue, l’obligation d’utiliser la langue, la défense du français en tant que langue officielle de la République. Elle met donc en place le cadre de la lutte contre l’invasion des anglicismes, les autorisant ou les interdisant dans certains cas.
Elle régit le maniement de la langue française, son patrimoine, sa transmission par le biais de l’Éducation.
Loi Allgood
Surnommée moqueusement la « Loi Allgood », elle fit l’objet de nombreux débats et controverses. Des listes de mots français et d’expressions furent proposées pour remplacer les anglicismes trop immiscés, suivant l’exemple du Québec et de son attachement viscéral à la francophonie.
Elle intervient aussi auprès des radios locales pour leur imposer un quota de chansons françaises, faute de quoi des pénalités ne manqueront pas de leur être appliquées.
Plus ou moins transgressée
Toutes les publications, publicités ou autres doivent également être prudentes avec l’utilisation de l’anglais, mais aussi les autres langues, quitte à fournir sur le support sa traduction. Les slogans non traduits peuvent être recalés pour des spots publicitaires en France, y compris pour les plus grandes marques de la planète.
Votée en 1994, elle a au fil des ans, été plus ou moins transgressée, selon les circonstances et jugée un peu désuète, par l’ensemble des médias.
L’affirmation et la sauvegarde du français face à l’invasion des anglicismes et des mots empruntés aux langues étrangères restent des priorités culturelles de l’État.