Au Québec
Le Québec, très attaché à la francophonie et au respect de la langue française, se bat depuis des années pour minimiser l’emploi de mots anglais.
Pourtant cernés de toute part par l’influence de la langue anglaise, les Québécois opposent une farouche résistance, se faisant un point d’honneur à utiliser du vieux français plutôt que de se laisser aller à des modes linguistiques comme le reste de la planète.
Ils cèdent lentement du terrain en autorisant très progressivement l’emploi de l’anglais.
Les traductions québécoises
L’office Québécois de la langue française admet qu’il est plus judicieux d’utiliser des mots comme « cocktail », « leader », « baby-boom » et d’autres encore, plutôt que de les traduire comme autrefois par « coquetel », « chef » et « bébé boom » qui n’ont pas le même impact ni la même sonorité.
Les traductions québécoises étaient souvent accusées d’être trop tarabiscotées. Le modernisme de la linguistique s’est imposé lentement, alors qu’en des temps pas si lointains, toute forme d’anglicisme était simplement rejetée.
Pour la défense du français
De véritables kabbales dénonçaient les utilisateurs de tournures anglaises. Ce fut le cas notamment à l’encontre de restaurateurs mettant à leurs cartes des termes de plats et spécialités en langue anglaise, internationale, et donc accessible aux nombreux visiteurs du Québec.
La nuance et la frontière entre ce que l’on peut et ce que l’on doit faire attise constamment les instances québécoises en charge de la défense du français. Le paradoxe reste que le Québec est tout de même bercé par une certaine culture anglo-saxonne.
L’insécurité linguistique du Québec est une préoccupation essentielle de cette région du Canada, soucieuse de préserver son patrimoine pour ne pas être englouti par l’anglais.